Travail en hauteur : la nécessité de bien s’équiper pour travailler en sécurité

Les travaux en hauteur restent l’une des principales causes d’accidents, mais aussi de lésions graves et de décès sur les chantiers. Les personnes qui les réalisent s’exposent aussi bien à des risques de chutes d’échelles que de chutes à travers des surfaces fragiles et chutes de toits. C’est pourquoi, elles doivent être bien équipées.

Qu’est-ce qu’implique le travail en hauteur ?

Le travail en hauteur est un travail qui est généralement réalisé dans le cadre d’un chantier BTP. Les travailleurs effectuent des ouvrages spécifiques à plusieurs mètres du sol. Leurs métiers sont relativement dangereux, surtout en raison de chutes éventuelles depuis un escabeau ou une échelle pouvant les blesser. C’est valable dès lors que le service est fait à une hauteur de 4 m. Chaque intervenant devra alors disposer d’un dispositif de sécurité adapté. Il est à noter qu’à mesure que cette hauteur augmente, les chutes peuvent devenir mortelles.

Un travail en hauteur est considéré comme tel s’il est réalisé au-dessus du niveau du sol sur une surface élevée (un arbre, un étage, un conteneur, etc.). C’est aussi le cas s’il se déroule à une hauteur conséquente et que le travailleur risque de tomber d’un niveau à un autre. Par exemple, vous travaillez en hauteur lorsque vous devez accéder sur le toit d’un bâtiment.

Estrade, élévateurs à compas, plateformes élévatrices, échafaudages roulants, échafaudages fixes, plateformes de chargement, marchepieds, échelles…, tout un éventail de dispositifs devra être installé et utilisé. Ils devront être ergonomiques, solides et de qualité supérieure. C’est pourquoi, l’idéal est de vous en procurer chez un Fabricant français de moyens d’accès en hauteur.

Quels sont les risques du travail en hauteur ?

Dans le cadre d’un travail en hauteur, les chutes des travailleurs constituent le plus grand risque. Elles peuvent entraîner des blessures plus ou moins graves, voire la mort. Si des dispositions ne sont pas prises au préalable, cela entraîne différents désagréments pour leurs employeurs. Ces derniers ont l’obligation d’assurer la sécurité de leurs salariés en leur proposant un bon environnement de travail.

Dans le cas contraire, les personnes qui se blessent lors de leurs prestations en hauteur sont sujettes à différentes douleurs physiques en plus de leurs blessures. En fonction de leur état, un arrêt de travail peut être prescrit sur une période plus ou moins longue. Leur absence sur le chantier fait baisser la productivité de l’activité, ce qui peut générer des contraintes importantes à différents niveaux pour leurs entreprises (inspections du travail, retards de production, absences…).

Qu’est-ce qu’en dit la loi ?

De manière officielle, la loi ne prévoit pas de texte légal qui puisse définir avec exactitude et clairement ce qu’est le travail en hauteur. Elle met toutefois en évidence quelques règles en ce qui concerne les différents secteurs du BTP. Ces réglementations s’appliquent aussi à d’autres catégories de travailleurs. On les retrouve par exemple parmi les règles du code général du Code du travail. Elles visent les chutes d’objets et portent souvent sur les plateformes en surélévation, les passerelles, les parties vitrées, les toitures, les réservoirs, les bassins et les cuves.

La loi prévoit aussi diverses consignes importantes. Il est notamment possible de distinguer le besoin de sécuriser tous les accès à des zones dangereuses. Puis, les travailleurs en hauteur ne peuvent accomplir leurs métiers et grimper sur différents niveaux que sous conditions. Ils doivent disposer d’une autorisation d’exercer octroyée via certificats, de formations, d’attestations délivrées par leurs employeurs.

Il leur est aussi possible de suivre des formations dédiées aux travailleurs en hauteur, tels que les électriciens, les peintres en bâtiment et les couvreurs. Ces formations ont l’avantage d’être facilement accessibles, et certaines sont subventionnées. Leur financement est notamment assuré par l’État en fonction de la région où est implantée l’entreprise de chaque travailleur.

Il est à noter que l’emploi de mineurs est strictement interdit dès lors qu’il est question de travail en hauteur. Les jeunes de moins de 15 ansne peuvent en aucun cas démonter ou monter des échafaudages, ou conduire des équipements de travail. Ils n’ont d’ailleurs pas le droit de grimper pour travailler en hauteur dans tout milieu professionnel, surtout si la prévention des risques de chutes n’y est pas appliquée. Quant aux personnes de plus de 15 ans, elles devront travailler en utilisant des équipements de protection individuelle et des équipements de protection collective.

Quels sont les équipements de protection individuelle indispensables pour travailler en hauteur ?

Les Équipements de protection individuelle ou EPI sont utiles, voire incontournables, pour réaliser tous les types de travaux. C’est valable pour les ouvrages en hauteur. Chaque travailleur devra être muni d’un casque, de lunettes de protection et de gants. Il aura toutefois l’obligation de choisir des EPI parfaitement adaptés à l’activité exercée.

Par exemple, si le travail à effectuer exige l’utilisation d’un harnais de sécurité, celui-ci devra disposer de l’ensemble de fonctionnalités souhaitées. Les harnais peuvent être fabriqués en matériau ignifuge ou dotés de plusieurs anneaux en D en supplément par rapport aux modèles usuels. L’idée est d’éviter tout risque de chute, de glissade et/ou de perte en stabilité sur les surfaces depuis lesquelles les travailleurs opèrent. Il faut également éviter les harnais en nylon standard, mais plutôt se tourner vers les modèles en kevlar et ajustables pour un meilleur confort d’usage.

Différents éléments conditionneront le choix de ces EPI. Parmi eux, vous pouvez distinguer la hauteur de chute et le point d’ancrage. Il faudra notamment sélectionner les cordons à utiliser lors des travaux en hauteur en se basant sur la hauteur de chute. Les cordons rétractables constituent une alternative intéressante aux cordons d’une longueur de 2 mètres accompagnés d’un dispositif de décélération. Il sera aussi essentiel de choisir un point d’ancrage acceptable afin de mieux supporter chaque ouvrier. Toutefois, toute entreprise doit renforcer l’efficacité de ces EPI par d’autres équipements.

Quels équipements de protection collective privilégier lors d’un travail en hauteur ?

De nombreux équipements assurent la sécurité de l’ensemble des ouvriers sur un chantier. Cela va des garde-corps aux échelles fixes, en passant par les échelles à marches, les escaliers, les échafaudages de pied et les échafaudages roulants. À ceux-ci s’ajoutent les plateformes individuelles, les plateformes élévatrices mobiles de personnel, les plateformes suspendues et les plateformes sur mâts. Chacun de ces éléments devra être sélectionné avec soin pour garantir le bon déroulement des ouvrages en hauteur.

Il faudra par exemple placer des garde-corps à différents endroits stratégiques, comme à proximité des escabeaux et des échelles utilisés par les travailleurs. Leurs rails feront diminuer le risque de tomber en intervenant au bord d’un toit ou d’un étage. Il est aussi possible de se servir des échafaudages et des nacelles élévatrices pour limiter les risques de chutes depuis un marchepied.

Puis, le mieux est de bien utiliser les échelles correctement selon l’activité à réaliser. S’il s’agit d’une échelle fixe, le mieux est de la protéger avec une garde de sécurité de type crinoline (3 m de haut et plus) ou une barrière de sécurité à l’échelle. Pour une échelle à extension, il est indispensable de bien maîtriser les notions de points de contact, rapport et extension.

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